La part des cadres féminins dans le monde industriel (en dehors des secteurs enseignement, juridique, médical plus habituels), a presque doublé en 10 ans et ce mouvement s’accélère. Impossible cependant de nier l’existence persistante d’un plafond de verre qui empêche encore les femmes d’être présentes en nombre dans les postes de cadres dirigeants. 70% des femmes considèrent l’entrepreneuriat comme un bon choix de carrière. Les femmes entrepreneures (58% sont diplômées de l’enseignement supérieur contre 47% des hommes), sont guidées par un désir d’épanouissement personnel (pour 86%), le goût d’entreprendre (80%) et la volonté d’indépendance (76%). Sur le plan personnel, plus d’une femme chef d’entreprise sur deux a des enfants et près de 40% ont attendu de les avoir voire de les élever pour créer leur entreprise. Chefs d’entreprises ou dirigeantes, elles exercent pour un quart d’entre elles dans le commerce, 18% dans l’industrie, 14% en communication et 13% dans les nouvelles technologies. Ces businesswomen se répartissent à 30% dans les TPE, à 40% dans les PME et à 30% dans les ETI ou GE. Sensibles à la parité hommes-femmes, plus de la moitié d’entre elles tiennent à la respecter au sein de leur structure. Si 60% des candidates estiment ne pas avoir rencontré de frein dans leur carrière professionnelle, 34% affirment qu’être une femme ne les a pas aidées. De nombreux progrès restent à faire pour donner aux femmes plus de visibilité et accroître leurs responsabilités économiques et institutionnelles. Dans le monde de l’entreprise comme dans la vie sociale, l’avenir de l’homme c’est aussi la femme. C’est en tous cas notre conviction qui nous a conduits à leur laisser la parole dans cette tribune dédiée à nos ingénieures.