En pleine crise sanitaire, nous consacrons notre dossier au thème de la santé. Révélatrice du dévouement et de la compétence de tous les acteurs concernés, la pandémie a aussi pointé nos faiblesses, avec plusieurs défis majeurs à relever pour progresser dans la recherche, améliorer notre organisation de prise en charge, faire progresser notre industrie en réduisant notre dépendance…
Face à ces challenges, la  contribution de nos ingénieurs a toute sa place, en recherche, en développement, en création d’entreprises et aussi dans l‘organisation toujours plus performante de nos hôpitaux. D‘horizons divers, ils témoignent de leur expérience et de leurs ambitions.
Les métiers vont évoluer : big data (interaction et quantité des données), nouvelles technologies (dont IA et blockchain), sécurité…afin de mieux analyser les causes, et avoir des médicaments plus ciblés.
A l’Icam, l’ingénierie de la santé est mise à l’honneur à Paris-Senart, et ouvre des perspectives aux futurs ingénieurs.
Mais cette crise a aussi révélé à notre humanité combien elle était interdépendante et fragile. Nous ne nous dispenserons pas d‘une réflexion éthique et politique sur l’enjeu majeur de la préservation de notre santé. Les jésuites y sont déjà fortement impliqués et nous partagent leur vision. Nous les en remercions.
Enfin, nous ne pouvions pas ignorer l‘appel à la sobriété déjà lancé par notre pape dans sa belle encyclique Laudato Si : un mode de vie incontournable pour l‘avenir de notre planète et, bien sûr, pour notre bonne santé.