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02 décembre 2021

S’investir malgré une vie professionnelle bien remplie
Interview de Gaëtan Guisseau (102 INA)

Malgré une vie professionnelle et personnelle bien remplie, Gaëtan Guisseau (102 INA), 41 ans, directeur Méthodes et Transformation numérique, chez John Deere, vient d’endosser le rôle de vice-président Île-de-France et Centre d’Icam Alumni.  


Vous avez pris récemment la suite de Philippe Dumortier en tant que vice-président IDF et Centre. Qu’est-ce qui vous a motivé ?  

J’ai un lien fort avec l’Icam, qui reste pour moi un moment fondateur. Je parle de la formation qui m’a beaucoup plu, mais aussi de la spiritualité ignacienne qui met l’humain au centre et pousse chacun à donner le meilleur de soi-même, et les liens tissés au fil des cinq années. Vingt ans après, mes meilleurs amis sont mes copains de promo.     

En sortant de l’école, j’ai été délégué de ma promo pendant dix ans. J’ai cherché à garder le lien en organisant des événements réguliers, en relayant les informations de l’association, ou en prenant soin des membres de la promotion en difficulté. En 2012, après les dix ans de la promo, organisés avec succès à Clisson, j’ai passé la main. 

Récemment, en menant des sessions de mentoring au sein de mon entreprise, je me suis rendu compte que j’aimais bien échanger avec des jeunes. J’avais besoin d’un peu de nouveauté. Lorsque dans une newsletter, j’ai vu passer un appel du bureau d’Icam Alumni pour remplacer le VP de la région Centre Île-de-France, je me suis lancé : je n’ai pas une âme d’enseignant, mais je crois beaucoup dans le projet et les valeurs de l’Icam, et y contribuer en apportant mon regard de professionnel fait sens. Le bureau a aussi besoin de l’expérience de personnes comme moi qui sont dans la vie active.

Comment envisagez-vous votre nouvelle mission ?   

C’est tout nouveau. Dans un premier temps, je dois prendre mes marques. Je vais rencontrer les bénévoles et les différents responsables de l’école afin de voir ce qu’il y a à faire, et comment s’organiser. 

Un des enjeux essentiels est d’impliquer les jeunes diplômés dans l’association. Pour cela, il faut rajeunir l’équipe de bénévoles pour la rendre plus représentative. C’est ce qu’essaye de faire Icam Alumni en nommant des étudiants au conseil d’administration via le Conseil des 12.

Plus largement, je voudrais renforcer le lien entre l’association et le site de Grand Paris Sud afin de répondre aux besoins de l’école et mobiliser davantage d’Alumni sur les différentes actions : retours d’expériences, jurys, tutorat, etc

Comment concilier votre nouvel engagement avec une vie de famille et professionnelle bien remplie ?   

Je viens d’être nommé directeur de la partie méthodes de fabrication dans mon entreprise, John Deere, près d’Orléans et cela va être très prenant, mais je suis prêt à relever le défi. Un nouveau job, c’est de l’investissement au début pour construire le cadre, et ensuite ça va rouler. Et puis, je ne suis pas seul. À l’Icam Grand Paris Sud, je vais m’appuyer sur l’équipe de bénévoles, notamment pour organiser les afterworks, où je ne pourrai pas toujours être présent. En ce qui concerne les conseils d’administration et les réunions de bureau, il est toujours possible de se connecter en visio. 

D’un point de vue personnel, qu’est-ce que cette mission vous apporte ?   

Il y a des rencontres formidables à faire à Grand Paris Sud, et ce qu’on apporte nous est largement rendu. En tant que professionnel, mon rôle est aussi de mieux comprendre les enjeux de demain, et en cela être au cœur de l’école est extrêmement intéressant. Beaucoup d’ingénieurs gagneraient à s’investir à nos côtés.

 

Icam Vice-Président IDF

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