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A la rentrée 2023, l’Icam a changé sa façon de présenter ses formations. L’objectif ?
Permettre une lecture plus simple pour les candidats et s’adapter aux évolutions du Bac et à la diversité des profils susceptibles d’intégrer l’Icam.
Comment devient-on ingénieur Icam aujourd’hui ?
Si l’on doit offrir à cette question une réponse très concise, la voici : en devenant ingénieur généraliste Icam Arts et Métiers, sous statut étudiant (FISE) ou apprenti (FISA), via une multitude de voies d’accès. Ou, depuis peu, en obtenant un diplôme spécialisé en Système Numériques Industriels (SNI), sous statut apprenti. Une formation qui est, pour l’instant, proposée exclusivement sur le site de Strasbourg-Europe.
L’arrivée du site strasbourgeois au sein du collectif Icam est, d’ailleurs, l’une des raisons qui ont motivé l’Icam à revoir intégralement sa manière d’envisager ses parcours de formation. Mais pas uniquement ! Ainsi que l’explique Carole Marsella : “Il nous tient à cœur d’accueillir sur nos campus une grande diversité d’élèves, aux profils variés. Les récentes évolutions du baccalauréat rendent d’ailleurs cette diversité encore plus prégnante, puisqu’il y a de plus en plus d’options. Nous proposons aujourd’hui une multitude de voies d’accès au diplôme d’ingénieur Icam, qui permettent à nos candidats de trouver la meilleure manière d’y parvenir, en fonction de leur profil et de leurs aspirations."
Une grande diversité de “prépa”
En effet, pour devenir ingénieur généraliste, plusieurs “prépa” permettent désormais de démarrer les études à l’Icam :
- prépa scientifique (CPGE associées)
- prépa internationale (prépa intégrée)
- prépa professionnalisante (BTS ou BUT associés)
- ou encore le Bachelor international (ex-parcours ouvert), une formation cross culturelle qui se vit en simultané dans 6 pays, et qui permet au bout de quatre ans de rejoindre la formation Ingénieur généraliste Icam Arts et Métiers.
“Les élèves souhaitant devenir ingénieur sous statut apprenti suivront, par exemple, la prépa professionnalisante, et ceux qui ont un profil très “sciences pures” s’orienteront volontiers vers la prépa scientifique, détaille Carole Marsella. Le Bachelor international s’ouvre aux jeunes à l’esprit créatif et agile, qui ont envie d’expérimenter et d’explorer le monde ; quant à la prépa internationale, elle permet aussi cette ouverture, mais dans un cadre plus classique.”
Une cinquième voie, la prépa numérique (prépa intégrée), permet aux élèves d’intégrer par la suite la formation d’ingénieur spécialisé Systèmes Numériques Industriels afin de devenir ingénieur spécialisé en Systèmes numériques industriels.
Les perspectives du Bachelor
La grande nouveauté est l’émergence de l’appellation “Bachelor international”, qui correspond à ce que l’on appelait jusqu’alors “parcours ouvert”, mais qui ouvre désormais sur d’autres possibilités : “nous rejoignons le modèle anglo-saxon, plus explicite pour les élèves à l’international, ajoute Carole Marsella. À terme, cela peut aussi nous permettre de solliciter l’obtention d’accréditations telles que l’ABET – American Board of Engineering and Technology – si cela est opportun.” À noter que ce Bachelor est un Bachelor d’école, qui ne donne pas lieu à diplomation en tant que tel, mais qui permet de rejoindre ensuite directement les deux dernières années du cycle ingénieur généraliste, afin d’obtenir le diplôme Icam, accrédité par la CTI.
NB : Les campus Icam proposent un ensemble de formations supérieures :
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